Le meilheur ami de Lola ne s'appelait ni Pierre, ni Alban, ni Clément. Il était à la fois muet et
trop bavard, à la fois gentil et vachard. C’était… le miroir ! Car Lola passait le plus clair de son
temps à se contempler. Ça n’est pas qu’elle se trouvait jolie, oh non. Si on le lui avait demandé,
elle aurait répondu qu’elle ne se trouvait ni jolie ni moche, mais elle jouait à se regarder et à s’examiner.
Parfois, elle se souriait. Parfois, elle fronçait le nez et s’adressait même des grimaces de sorcière pleine de verrues.